
Tu passes un bon tiers de ta journée au boulot, alors avoir des pensées positives sur celui-ci est important pour mieux le vivre. Dans les sociétés comme les nôtres, le travail n’est pas obligatoire, mais fortement recommandé si tu veux faire partie de la société ! Mais certains jugements et croyances limitantes que tu as, peuvent te mettre dans des situations pénibles à vivre.
Sommaire
Une croyance limitante est une pensée 💭, souvent ancrée depuis notre enfance, qui nous pousse à généraliser les faits négatifs ➖ de quelques situations vécues directement ou indirectement. Par exemple penser que la vie est dure est une croyance limitante, qui fera que tu limiteras tes actions.
Croire que ça ne sert qu’à payer tes factures
Penser que tu travailles seulement pour payer tes factures 💸 va limiter fortement ton envie de travailler, ton envie d’évoluer professionnellement, tes ambitions… En travaillant pour payer tes crédits, ton électricité, ou tes courses, tu prends le travail comme une obligation subie et non plus un plaisir. Il n’a plus de sens. Petit à petit tu perds ta motivation et ça influence négativement sur tes relations avec tes collègues, la hiérarchie et éventuellement les clients. Cette croyance limitante entretient la pensée qu’une partie de ta vie n’est pas ❌ pour toi, qu’elle ne t’appartient pas. Ca peut engendrer beaucoup de stress et d’anxiété.
Hors, même si effectivement il y a des factures à payer, peut-être pourrais-tu faire un travail qui te plait pour qu’en plus de payer tes factures, tu puisses t’épanouir également. Peut-être réfléchir, aussi, à revoir la somme de tes factures pour profiter autrement de ton salaire et donc ne plus voir ton emploi comme tâche à accomplir pour les payer.
Sacrifier ta vie personnelle pour réussir ta vie professionnelle
En sacrifiant ta vie personnelle pour réussir dans le travail, tu vas certainement t’empêcher ❌ d’être épanouie. Tu vas te concentrer sur le travail pour délaisser complètement ta vie personnelle. Tu pourrais avoir un sentiment d’injustice pour “ceux qui arrivent à avoir les deux”. Si tu ne te ressources pas suffisamment ça pourrait te conduire à du stress chronique, des problèmes de santé physiques et même mentales.
Les deux domaines ne sont pas en rivalité, ils font partie de ta vie. Il y a un équilibre à trouver, qui appartient à chacun d’entre nous, pour nous sentir bien dans chacune de ces sphères. Ce n’est pas obligatoirement du 50-50. Tu peux vouloir prioriser ta vie professionnelle, mais sans négliger ta vie personnelle, ou le contraire !
Le plaisir au travail
C’est la croyance que le travail et le plaisir ne peuvent coexister. Si tu t’amuses au travail, ça signifierait que tu n’es pas sérieux(se) et professionnel(le). Le travail est-il par définition une prison ? Avoir cette croyance va limiter ton épanouissement, ton plaisir à travailler. Tu ne chercheras pas à avoir un métier qui te plait, parce que c’est l’image de la réussite et du sérieux que tu vas privilégier. Les relations avec tes collègues, tes partenaires s’en trouvent affectées par le manque de liens, d’authenticité.
Tu peux être professionnel(le) tout en prenant du plaisir à travailler. Savoir se détendre, plaisanter, ne fait pas de toi quelqu’un qui ne prend pas son travail au sérieux. Ca n’enlève rien à tes compétences.
Demander de l’aide est un signe de faiblesse
Que tu sois entrepreneur(e) ou salarié(e), cette croyance est particulièrement répandue dans le milieu professionnel. L’autonomie est souvent valorisée au détriment de la collaboration. Elle insinue que demander de l’aide équivaut à admettre son incompétence. Pourtant, demander de l’aide n’a rien d’une faiblesse : c’est au contraire un signe d’intelligence émotionnelle et de maturité. Personne ne peut tout savoir, ni tout gérer tout seul. Reconnaître ses limites est une qualité qui inspire la confiance. En réalité, demander de l’aide permet, non seulement, de gagner du temps, d’améliorer la qualité de son travail, mais aussi de renforcer les relations avec ses collègues ou ses partenaires. En s’appuyant sur les compétences des autres, on crée un environnement plus sain, d’entraide et on montre que l’on est ouvert à l’apprentissage.
La perfection avant de se lancer
L’idée que tout doit être parfaitement en place avant de commencer un projet est une croyance limitante. Elle peut être un frein puissant pour prendre une grande décision. Ce perfectionnisme cache souvent une peur de l’échec ou du jugement. Cette croyance repose sur l’idée que tout doit être parfaitement aligné avant de passer à l’action. Mais en réalité, le moment parfait n’existe pas : il y aura toujours des imprévus ou des inconnues. Attendre trop longtemps peut même devenir une excuse pour rester dans sa zone de confort. Plutôt que de viser la perfection, il vaut mieux privilégier l’action et l’expérimentation. Chaque pas, même imparfait, est une opportunité d’apprendre, de s’améliorer et de se rapprocher de ses objectifs.
Le conditionnement social
Depuis l’enfance, la famille, l’école et la société transmettent des normes et des valeurs sur ce qu’est « un bon travailleur ». Ces messages créent nos perceptions, même si elles ne nous servent plus aujourd’hui.
Ces croyances vont t’empêcher de t’épanouir, aussi bien professionnellement que personnellement. Parce que tout est lié dans notre vie. L’un ne va pas sans l’autre, chaque sphère de vie a des conséquences positives ➕ et négatives ➖ sur les autres. Ca ne veut pas dire que tu fais mal ton travail. Une fois que tu auras pris conscience de ta croyance, tu peux chercher à la transformer de façon plus positive. Oui, tu peux toi aussi t’épanouir dans ta vie professionnelle. J’ai longtemps cru que pour être une professionnelle, il ne fallait pas faire de l’humour. Et toi, quelle est ta croyance limitante liée au travail ? On la déconstruit ensemble ?
Les points clés de l’article
❓ Comment identifier ses croyances limitantes au travail ?
En écoutant ses pensées récurrentes liées au travail. Se poser la question « Est-ce que c’est vraiment vrai ? » peut aider à les identifier.
❓ Que faire pour transformer une croyance limitante ?
En prendre conscience, puis chercher des preuves qui contredisent cette pensée. Enfin, remplacer la croyance limitante par une affirmation plus positive et réaliste.
❓ Y a-t-il d’autres croyances limitantes sur le travail ?
“Je dois tout faire parfaitement.”
→ Génère du stress inutile et de la procrastination.
“Pour réussir, il faut travailler dur.”
→ Mène à l’épuisement professionnel.
“Changer de métier, c’est risqué.”
→ Freine l’évolution personnelle.